Lundi, un premier exposé a détaillé le rôle et les articulations des différentes institutions (Parlement Européen, Conseil des Ministres, Commission Européenne, Cour de justice, Banque centrale, …).
Puis une rencontre avec un fonctionnaire de la DG Agriculture a permis de décrypter les enjeux de la négociation des traités bilatéraux : USA – UE et Canada – UE (TAFTA, CETA) qui au-delà de l’économie peuvent affecter le social, l’environnement voir la santé.
Le lendemain, une agricultrice Belge de la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC), a expliqué le rôle d’information et de défense des intérêts des paysans auprès des parlementaires européens. Une visite du parlement a permis d’assister en partie aux débats de la commission des budgets avec Jean Arthuis (Ouest-France 05 et 06 février 2015).
Michel Dupont assistant de José Bové a exprimé ses craintes sur l’évolution de la production laitière : (425000 Producteurs en 1984 à l’arrivée des quotas, 68000 aujourd’hui, à peine 40000 prévus en 2025) et sur le plafonnement des aides.
Jacques Loyau assistant d’Eric Andrieu (député Français PS) a expliqué les discussions en cours sur la réglementations du label AB (débats en Mars 2015).
Enfin Marc Tarabella (député Belge PS) a parlé de son engagement pour instaurer après les quotas un système de régulation, production-Prix, en lait, si on veut éviter un désastre social (concentration, déménagement de zones entières…)
La Machine Bruxelloise est complexe . Si la commission conserve des prérogatives, le parlement a un rôle de plus en plus important. De plus, aucune famille politique n’a la majorité à elle seule, il faut donc créer des alliances entre sensibilités diverses et essayer de faire la part des choses parmi les nombreux lobbies qui gravitent autour des institutions.
Deux journées bien remplies et utiles pour comprendre ce haut lieux de décision pour l’agriculture.